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Quartiers Nord, Le Merlan. Espace agricole de Four de Buze, en piémont du massif de l’Etoile, au pied du lotissement de la Batarelle, juste en dessous du canal de Marseille.

Quartiers Nord. Vue de Marseille depuis le “crassier” des Aygalades, une colline de 4 hectares constituée de “boues rouges”
(rejets issus de l’extraction de l’alumine dans la bauxite). Au premier plan, l’usine de sucre de Saint-Louis.

Quartiers Nord. Usine de potabilisation de la réserve d’eau du vallon Dol
(alimentée par les eaux du Verdon, via le canal de Provence). Usine, réserve et canal construits pendant les années 1970.

Quartiers Nord. Sentier reliant la Viste au centre commercial Grand Littoral.

Quartiers Nord. Cité la Viste et habitat pavillonnaire, vus depuis l’avenue de Saint-Louis.

Quartiers Nord. Chevaux en liberté dans le lotissement la Parade, à Château-Gombert.

Quartiers Est, la Fourragère.
Serres agricoles sur l’emprise du foncier acquis par la ville au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.

Quartiers Nord, Saint-André.
Quelques ailantes (Ailanthus altissima) poussent dans l’enceinte d’un entrepôt, chemin du Littoral, au niveau de la gare de Mourepiane.

Quartiers Nord, le Merlan.
Le canal de Marseille transporte l’eau de la Durance qui irrigue le terroir marseillais depuis le milieu du XIXe siècle.

Quartiers Nord. Vue du quartier Notre-Dame-Limite sur le massif de l’Etoile.
De bas en haut, les cités Bourrely, Kallisté et la Solidarité.

Quartiers Est, Saint-Loup. L’étalement urbain est arrêté par le massif de Carpiagne, encore marqué par l’incendie de 2009.

Quartiers Nord, le Merlan. Un talus en friche sépare la résidence Charles-Rougny de l’avenue Salvador-Allende.

Vue sur les quartiers Nord depuis les jardins ouvriers et familiaux de Montolivet,
situés sur l’emprise du foncier acquis au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.

Centre-ville, gare Saint-Charles. Massif de grandes ciguës (Conium) sur un pied d’arbre, place des Marseillaises.

Centre-ville, Belle-de-Mai. Mur de lierre avenue de Plombières.

Quartiers Nord, le Petit-Canet. Silos.

Quartiers Nord, rue de Lyon. Marché informel de voitures d’occasion aux puces des Arnavaux.

Quartiers Est, Saint-Tronc. Carrière Perasso (site exploité depuis 1840).

Septèmes-les-Vallons. Poste électrique du “Triangle de Septèmes” (croisement de l’A7 et de l’A51), en piémont du massif de l’Etoile.

Quartiers Sud, Luminy. HLM et plateau de l’Homme. Mort, vus depuis la route de la Gineste.

Centre-ville, Endoume. Parking de la résidence la Grande Corniche, au-dessus du vallon des Auffes.

Quartiers Sud, Montredon. Cabanon sur le sentier du littoral, entre la plage de la Verrerie et la Madrague.

Quartiers Sud, Montredon. Chantier, avenue de la Madrague de Montredon, au pied du massif de Marseilleveyre.

Quartiers Sud, mont Rose.

Septèmes-les-Vallons, quartier de Monaco. Entrepôt au milieu d’un champ de folle avoine (Avena sterilis).

Quartiers Nord, vallon Dol. “Fenêtre” d’accès au canal de Provence.

Quartiers Sud, Montredon. Cabanons de la plage de la Verrerie.

Quartiers Sud, Saint-Giniez. Lit de l’Huveaune, depuis l’avenue de Mazargues.

Quartiers Nord, cluse des Aygalades. L’autoroute Nord (A7) entre le cimetière des Aygalades et la résidence le Montléric.

Quartiers Sud, le Redon. La résidence de la Rouvière sur un épaulement du massif de Carpiagne.

Centre-ville, archipel du Frioul. Le village du port vu depuis l’île de Pomègues.

Marseille, Ville sauvage

Série réalisées entre 2007 et 2010, pour le livre
Ville Sauvage. Marseille, essai d’écologie urbaine, Editions Actes sud, 2012.
Essai de Baptiste Lanaspeze.

voir le livre : ici
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Ici, on ne sait jamais trop où s’arrête la ville et où commence la nature.
A la fois industrielle et rurale, en friche et bétonnée, Marseille est un laboratoire à ciel ouvert où se réinvente la relation entre ville et nature, entre sauvage et civilisé, entre nord et sud. Le génie de la ville bouscule et interroge l’écologie urbaine – ce champ de recherche émergent qui, entre écologie et sociologie, propose de nouveaux modèles pour les villes de demain.

Lorsque s’écroulent les modèles dominants, c’est souvent à la marge qu’on voit se dessiner l’avenir.

Baptiste Lanaspeze
www.wildproject.fr

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Cette série a pu voir le jour grâce à une aide à la création de la DRAC PACA en 2010.